- Baisser le budget communication, un jeu dangereux
- Comment limiter les risques ?
- Quand investir en prévision d'une baisse d'activité
Personne n'ignore que la France (et l'Europe) s'apprête à traverser une période de turbulence économique brutale, faisant suite aux crises successives (financière, dette souveraine des Etats).
De nombreux entrepreneurs appréhendent les mois / années qui viennent, en particulier 2012, avec pour conséquence des coupes franches dans les budgets de communication.
Mais est ce vraiment une bonne stratégie ?
Réaliser des économies, un jeu dangereux ?
Bien entendu, en période de récession, ou du moins de ralentissement de l'activité, il est nécessaire de réaliser des économies en prévision des baisses de chiffre d'affaire attendues dans de nombreux secteurs, dont certains sont déjà sinistrés.
Toutefois, au même titre qu'une politique de rigueur agit négativement sur la croissance et fait entrer un pays dans un cercle vicieux, une baisse de la communication d'une entreprise risque d'impacter négativement son carnet de commandes.
En plus, si ce coup d'arrêt est trop brutal, il pourra être mal perçu par certains clients ou renvoyer une image d'entreprise en difficultés, altérant de fait la confiance accordée par ses partenaires.
Comment limiter les risques ?
Il est vrai que les budgets de communication sont parfois lourds et que la tentation est grande de les alléger en premier. Toutefois, si l'on étudie la répartition des coûts de communication dans une entreprise, il en ressort de grandes disparités (infographie) selon les supports utilisés.
Une bonne visibilité en ligne coûte souvent moins cher que d'autres canaux, beaucoup plus gourmands (publicité télévisée, magazines, salons...).
Internet présente un autre avantage certain : les actions mises en oeuvre sont plus pérennes dans la durée, si tenté que l'on ai fait les bons choix.
Je ne parle pas des budgets de liens sponsorisés bien sur, car si vous arrêtez de payer, les campagnes s'arrêtent aussitôt. Je fais allusion au référencement naturel d'un site bien conçu et optimisé pour le SEO
Un site bien pensé et bien positionné donne une certaine stabilité dans le temps et peut vous permettre de diminuer d'autres postes de dépenses publicitaires, moins durables. Car l'une des caractéristiques d'Internet, c'est son effet mémoire avec cette propension à « ne rien oublier ».
Votre site visible aujourd'hui le sera encore dans 6 mois ou dans deux ans, à condition de maintenir un minimum d'activité avec par exemple des mises à jour régulières. Mais mettre un site à jour ou rédiger des contenus pour son blog coûte nettement moins cher que de se payer des pages de papier glacé qui finiront dans une corbeille à papier.
Alors par pitié, ne tirez pas sur l'ambulance !
Quand investir en prévision d'une baisse d'activité
Selon votre secteur d'activité et les cycles qui lui sont propres, vous pourriez anticiper les effets de la crise et en profiter pour investir maintenant.
Si vos résultats actuels s'annoncent bons ou du moins corrects, profitez en pour les réinvestir dans une stratégie qui aura des effets pendant plusieurs années.
Car le travail de visibilité sur le web effectué aujourd'hui portera encore ses fruits demain, contrairement à d'autres médias.
D'autre part, les conditions d'amortissement comptable d'un site qui peut se faire sur 12 mois ou la possibilité de répartir les budgets de référencement dans la durée sont autant d'avantages dont vous devriez tirer partie fiscalement.
Trop d'entreprises ne sont pas présentes en ligne alors qu'internet s'apprête à devenir le premier vecteur d'affaires dans les années à venir.
Quelle sera votre stratégie de communication pendant la crise ? Avez vous anticipé pour tirer partie du web ?
Faites nous part de votre expérience en commentaires et aidez nous à faire connaitre cet article si vous l'avez aimé.